Conscient de tourner le dos à des esthétiques figées, Grégoire Jokic opère à sa manière, à l’écart d’un classicisme parfois restrictif. Plutôt que de défendre ses compositions au sein de salles institutionnalisées, le pianiste désormais installé à Paris joue avec les codes de son époque. Admirateur d’Ólafur Arnalds, Max Cooper, Grandbrothers ou Jon Hopkins, Grégoire a enregistré Silent Impact dans son home studio. Cet EP délivre un véritable numéro d’équilibriste, entre le néoclassicisme du piano et des divagations électroniques séduisantes, entre des velléités expérimentales et un savoir-faire mélodique évident.